La Tendresse est parti d’un travail de recherche documentaire et de la récolte de témoignages de jeunes hommes d’aujourd’hui, auxquels se sont mêlés les fils de la fiction. Avec huit interprètes masculins d’origines, de classes sociales, de religions, d’éducations différentes et de pratiques artistiques variées (du break à la danse classique en passant par le théâtre), Julie Berès questionne la virilité, l’héritage de millénaires de patriarcat et les tabous qu’ils charrient.
À quel point faut-il se mentir, quand on est un homme, pour répondre aux exigences et aux schémas de la masculinité ? À quel point faut-il faire une croix sur sa fragilité, sur ses faiblesses, sur ses blessures, sur la tendresse ? À quel point faut-il ressembler à nos pères ? À quel point faut-il s’en différencier ? Existe-t-il de nouveaux modèles d’« homme idéal » ?
Dans un décor anthracite qui tient autant du tableau noir que du bunker, les rapports à l’amour, à l’argent, à la sexualité, à la violence et à la compétition sont passés en revue au fil de tableaux explosifs, cathartiques, où la danse permet aussi d’exprimer l’inexprimable. Une performance de tendresse qui se veut comme un état des lieux sincère, humoristique et joyeux.
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International.
En coprésentation avec l’Ancre
